Deux militants de l’UGTG ont passé la journée de lundi en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Baie-Mahault, avant d’être laissés en liberté.Ils ont été interpellé dans la matinée devant la concession Renault, à Jarry, avec des bidons d’essence utilisés pour allumer des feux. Les deux militants de l’UEC-UGTG comparaîtront prochainement devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre pour les faits qui leur sont reprochés. Lundi matin, ils ont été interpellés devant Cama-Renault, à Jarry, avec en leur possession des bidons d’essence dont ils se sont servis pour allumer des feux devant la concession en grève depuis plusieurs semaines. Finalement, les deux hommes devaient être remis en liberté en début de soirée, avec une convocation devant le tribunal correctionnel. La grève à Cama-Renault dure depuis la fin du mois d’avril. Vendredi dernier, lors d’une séance de négociation très fructueuse, trois points de revendication sur quatre ont fait l’objet d’un accord. Mais c’est la question des augmentations de salaires réclamées par le syndicat qui bloque ces discussions. L’UEC-UGTG veut une hausse de 15% de la masse salariale de la concession Renault en Guadeloupe -reprise il y a peu par le groupe martiniquais Hayot. Ce à quoi la direction de l’entreprise se refuse.