Après plus de 4 mois de grève, et de bras de fer, entre l’UTC-UGTG et le maire Florent Mitel, la situation est inchangée à Petit-Canal.Les services communaux ne fonctionnent toujours pas. Le point d’achoppement entre les deux parties demeure le paiement des jours de grève. Conformément a la loi, l’édile refuse de payer les jours de grève et entend bien créer un précédent : être le premier maire de Guadeloupe à ne pas céder aux pressions du syndicat.
La mairie de Petit-Canal rouvrira-t-elle un jour ses portes ? Les enfants de la commune pourront-ils de nouveau manger à la cantine ?La sérénité et le calme reprendront-ils jamais le dessus sur la passion dévastatrice dans cette agréable petite commune du Nord Grande-Terre, lieu de passage vers quelques-uns des plus beaux sites de l’archipel guadeloupéen ?
Autant de questions que l’on peut se poser au vu de ce qui se passe depuis plus de quatre mois dans la commune entre les employés grévistes affiliés a l’UTC-UGTG et le maire communiste Florent Mitel.
Jamais grève n’aura été aussi longue dans une commune guadeloupéenne. Jamais administrés, contribuables, familles et enfants n’auront été aussi pénalisés.
Une situation absurde s’est cristallisée a Petit-Canal. En dépit de la médiation menée par des hommes de bonne volonté, les deux parties semblent vouloir continuer à en découdre. A quel dessein ?
A ce jeu-la, ils ne risquent d’y avoir que des perdants. Mais l’ont-ils compris ?