Après Saint-Denis de la Réunion et Fort-de-France en Martinique, Claude Bartolone, le ministre délégué à la ville, a signé mercredi à Pointe-à-Pitre le Grand projet de ville qui concernent les cités pointoises et abymiennes.C’est le 1er octobre dernier que le Comité interministériel des villes -placé sous la présidence du Premier ministre- a décidé un ensemble de mesures destinées à renforcer l’unité de l’agglomération pointoise, favoriser la réussite des jeunes, améliorer la vie quotidienne et accélérer la revitalisation des quartiers.
En tout, ce sont près de 12 millions d’euros de crédits d’Etat qui seront débloqués dans le cadre de ce Grand projet de ville relatif à l’agglomération pointoise. A cela s’ajoutera la participation financière de Pointe-à-Pitre et Abymes qui devrait être équivalente à celle de l’Etat. La région et le département pourront également être sollicités. De plus, les fonds européens seront aussi mobilisés.
L’enjeu pour les deux villes consiste à mettre en place une véritable régulation urbaine et sociale mais aussi à structurer un projet cohérent de développement qui comprend près de 135 000 personnes si l’on y ajoute Baie-Mahault, Gosier et Petit-Bourg.
D’ailleurs, dans un avenir plus ou moins proche, il n’est pas impossible que Baie-Mahault, Gosier voire Petit-Bourg viennent s’intégrer à ce Grand projet de ville.
Un Grand projet de ville concerne les communes déjà signataires de contrats de ville et s’intègre dans les contrats de ville en vigueur entre l’Etat et les collectivités concernées pour la durée du XIIe Plan.
L’objectif principal ne consiste pas simplement à mettre en place une procédure nouvelle. Il s’agit davantage de renforcer l’intervention de la politique de la ville en construisant un projet global de développement urbain et social dont l’objectif est de réinsérer un ou plusieurs quartiers dans une dynamique de développement de leur agglomération intégrant : la politique de l’habitat ; la résorption de l’habitat insalubre et du logement social ; la restructuration du bâti des opérations de reconstruction-démolition ; la problématique des déplacements, des transports et du désenclavement des quartiers ; le développement économique et l’accès à l’emploi ; les équipements et services publics ; la sécurité, la prévention ; la citoyenneté et la participation des habitants.