Avec le Contrat de génération, les Emplois d’avenir sont l’un des deux grands fronts que le gouvernement veut ouvrir contre le chômage. Le ministre des Outre-mer s’en réjouit.
Les Emplois d’avenir sont l’un des deux grands fronts que le gouvernement veut ouvrir contre le chômage avec le contrat de génération. Les Outre-mer seront concernés, là où il existe plus de jeunes sans emploi, sans qualification, sans formation que la moyenne au niveau national. Pour le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, « il ne s’agit pas d’emplois précaires, mais de contrats à durée indéterminée pouvant faire l’objet d’une insertion professionnelle durable. »
Ainsi, les employeurs ciblés appartiennent prioritairement au secteur non lucratif : les associations, les collectivités locales, les établissements médico-sociaux et ceux de l’économie sociale et solidaire. Dans le secteur marchand, sont autorisés les employeurs du numérique et du tourisme. Les emplois proposés seront à forte utilité sociale et pourront être situés dans les écoles, l’environnement, le médico-social, le sportif, le culturel… Le ministère du Travail prendra en charge à hauteur de 35 % du Smic pendant trois ans pour le secteur marchand et de 75 % pour le secteur non lucratif. Pas moins de 100 000 Emplois avenir sont prévus pour les jeunes en 2013, 150 l’année suivante avec un budget de 2,3 milliards. L’Emploi d’avenir doit être « une expérience professionnelle donnant un accès à la formation ».