Planteurs, usiniers, opérateurs de coupe et représentants de l’Etat se sont mis d’accord sur le paiement des cannes suite à l’arrêt de l’usine de Gardel. Les planteurs sont toujours mobilisés.Suite à l’arrêt de l’usine Gardel, le 17 avril dernier, on estime à 3 150 tonnes les cannes en souffrance. Elles devront toutes bénéficier des différentes aides liées à la vente de la canne à sucre. Ce tonnage sera réajustée en fonction du résultat des pesées, de manière à déterminer le poids net, et seront achetées par Gardel SA. Le poids ainsi corrigé est nommé poids reconstitué, lequel servira de base au paiement de la canne par l’unité sucrière et pour toutes aides et rémunération liées à la vente des cannes à sucre : aide au transport de la canne à sucre, aides à la garantie des prix et la rémunération bagasse. C’est en tout cas ce qui vient d’être défini à la Chambre d’agriculture où se tenait une réunion du comité de liaison de l’Interprofession de la filière canne à sucre, Iguacanne.
Les planteurs, opérateurs de coupe et transporteurs sont toujours en colère et restent fortement mobilisés. Ils ont fait savoir à la direction de l’usine de Gardel qu’elle devait assumer sa part de responsabilité dans le conflit qui l’opposait aux syndicats des ouvriers. Ils ont affirmé que si l’usine ne fonctionne pas, ce mercredi, ils passeront à une phase très musclée. Le problème : l’interprétation de la clause de convertibilité de l’accord Bino.