Dans le cadre d’une politique globale de prévention des addictions et de lutte contre
les comportements à risque, le Gouvernement souhaite relever les prix des boissons
alcoolisées, qui demeurent inférieurs à ceux de la plupart de nos partenaires
européens. Afin de tenir compte des spécificités de la consommation nationale, il est
proposé d’augmenter la fiscalité sur les boissons fortes (de l’ordre de 90 centimes par
litre pour les boissons titrant 40°). Le vin, les rhums et les productions régionales ne
sont pas concernés par cette mesure. Cette mesure devrait se traduire par 340
millions d’euros de recettes supplémentaires pour la sécurité sociale en 2012.
Pour une fois, le Gouvernement a pris en compte la fragilité de l’économie sucrière,
de quoi satisfaire les rhumiers, surtout en cette année 2011, où les pluies plus
qu’abondantes, auront pénalisé la richesse cannière.