Le 11 janvier 2002, une convention douanière était signée entre les Pays Bas, les Antilles Néerlandaises et la France, permettant aux douaniers de St Martin et de St Maarten de collaborer dans les domaines du blanchiment d’argent et du narcotrafic.Pour que cette convention prenne effet, il faut que les élus de St Maarten, absents lors de la signature, la ratifient. Selon la douane française, »cela n’empêche pas les douaniers des deux parties de l’île de travailler ensemble, mais l’on peut se poser des questions quant aux motivations des élus de St Maarten pour ne pas signer la convention ».
Lors de la signature de la convention, étaient présents le ministre des Finances de Curaçao, l’ambassadrice de France à La Haye et le préfet de Guadeloupe. Etaient absents, les élus de St Maarten représentant le parlement des Antilles Néerlandaises. Jusqu’à présent, la ratification par le parlement n’a toujours pas eu lieu. Toutefois l’absence de signature n’empêche pas les douaniers de travailler ensemble »dans la mesure de leurs possibilités ».
L’Europe prône la transparence en matière de lutte contre la délinquance financière sous toute ses formes ainsi que contre les narco-traficants.
L’opposition des élus de Sint Maarten ne facilite pas cette transparence. Si la collaboration entre les différents pays européens est une réalité, à St Martin/St Maarten, cela reste difficile à mettre en place. Tant que les intérêts de certains politiques seront différents de l’intérêt général.