Dans son rapport de conjoncture l’Institut d’Emission des DOM met en exergue la vulnérabilité des ménages et l’amélioration globale de leur trésorerieEn un an, la dette des particuliers a globalement progressé de 8,1 % en Guadeloupe. C’est l’indication forte qui ressort de la récente publication de l’IEDOM (Institut d’Emission des Départements d’Outre-Mer) dans sa dernière lettre de conjoncture. Reste que la proportion des « interdits bancaires » a dans le même temps largement diminué, entre janvier et mai 2001. En réduisant de 10 ans à 5 ans le délai d’interdiction d’émission de chèques, la législation en vigueur a favorisé une diminution corrélative des retraits de cartes bancaires. Sur un an, les banques de l’archipel ont donc réduit de quelque 18 % les décisions de retrait de cartes. Côté fichier d’incidents de remboursement de crédit aux particuliers, cette tendance positive se confirme, la trésorerie des ménages guadeloupéens manifestant ainsi une meilleure santé qu’en l’an 2000. Seuls bémols à l’euphorie ambiante : la baisse d’activité prévue par les chefs d’entreprise dans les prochains mois, et l’inquiétante tendance à la hausse des prix à la consommation à l’approche du passage à l’euro. Les crédits n’en continuent pas moins de progresser