L’usine sucrière de la Grande dépendance est de nouveau opérationnelle, le broyage des cannes peut redémarrer, après réparation du moulin défectueux.L’unique unité industrielle présente à Marie-Galante a pu relancer ses machines, après un arrêt de 30 heures dû essentiellement à une panne de moulin. La turbine de rechange une fois installée, les opérations de broyage peuvent donc reprendre leur cours normal, au grand soulagement des planteurs déjà sur le qui vive, après les ennuis tant techniques que sociaux traversés lors de ces derniers mois d’inter-campagne. Reste qu’un tel répit risque de n’être que de courte durée, selon les professionnels locaux de la canne, compte tenu de la défectuosité reconnue de certaines pièces de l’usine. Celle-ci pourrait donc retomber en panne, venant ajouter ces effets négatifs aux conséquences déjà sensibles du tardif démarrage de l’actuelle récolte. Autre inquiétude latente, la pérennité d’une structure industrielle déjà en grand danger depuis les plans de restructuration successifs qui n’ont guère réussi à inverser la tendance négative de ces dernières années. Parmi les planteurs marie-galantais, certaines voix s’élèvent déjà pour réclamer de l’Etat des indemnisations, compte tenu du retard pris dans le démarrage de la campagne sucrière.